Les places de l’honneur à Gramat

Le samedi 23 mars 2024 à Gramat (46) se déroulait l’inauguration de trois places publiques dont le thème fédérateur était celui de l’honneur.

La première place inaugurée par M. Sylvestre, maire de Gramat, et madame Christiane Bouat, présidente de la SMLH 46, jouxte le groupe scolaire Clément Brouqui et porte désormais le nom de « place de la Légion d’Honneur ». Tous les enfants scolarisés dans cet établissement passeront quotidiennement devant cette plaque.

La deuxième place, située à proximité immédiate du Collège La Garenne, a été baptisée « place Samuel Paty » du nom de ce professeur d’histoire assassiné dans l’exercice de ses fonctions pour avoir rappelé les règles de laïcité à l’école. La plaque a été dévoilée cette fois par le maire et madame Anne Vergely, principale du collège.

Enfin, la troisième place, proche du centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG), portera désormais le nom « d’Arnaud Beltrame » en mémoire de cet officier supérieur qui s’est substitué à un otage détenu par un terroriste islamiste à Trèbes (11). C’était au tour du commandant de groupement de gendarmerie départementale du Lot d’inaugurer avec monsieur le maire la nouvelle place.

Un éloge succinct a été réalisé sur chaque site par le maire de la localité mais les discours subséquents retraçant ce projet, en gestation depuis plusieurs mois, ont été prononcés dans la salle des délibérations de la mairie de Gramat.

A cette occasion, Christiane Bouat rappelait l’historique de la Légion d’Honneur, les vertus de bravoure ou les mérites civils attachés à cette décoration. Elle invoquait également la notion de devoir qu’imposait cette reconnaissance mais aussi l’importance du lien intergénérationnel d’entraide, d’honneur et de solidarité découlant de cette distinction.

Madame Vergely, manifestement encore très émue à l’évocation de cet événement, ayant été proche, à l’époque, de l’établissement où enseignait Samuel Paty, rappelait le traumatisme causé dans le monde enseignant par la disparition de ce professeur et de la nécessité de poursuivre la formation des jeunes au civisme.

Quant au commandant de groupement, il mettait en exergue la mémoire d’un officier hors du commun, mort héroïquement et ayant jusqu’au bout rendu honneur à son serment de gendarme.

La conseillère départementale et maire de Miers, madame Mey, concluait la cérémonie en précisant qu’il y aurait prochainement la célébration des 80 ans de la Libération de la France et qu’elle serait marquée cette année par un colloque historique et la mise à l’honneur de deux communes du Lot.