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Une journée inter ordres : Légion d'honneur et Mérite national, réussie...
Ce 9 octobre, une trentaine de titulaires des deux décorations découvrent à Assier, gros bourg de 700 habitants, une monumentale architecture : une partie de la demeure ainsi que l'église abritant le tombeau de Jacques Ricard de Genouillac dit Galiot de Genouillac (1465-1546). Tout écolier de France connaît le repère 1515, victoire éclatante de Marignan où le grand maître de l'artillerie du roi François 1er, Galiot, a tenu un rôle éminent mais il ne sait pas que le Lot s'enorgueillit de l'avoir vu naître !
Bernard Bahut et Pascale Thibault ont fait partager au groupe, qui se veut passeur d'histoire et de mémoire, un beau moment d'érudition et de plaisante connaissance. L'église Saint-Pierre se distingue par son majestueux porche et sa célèbre frise unique en notre pays. Le château a malheureusement subi des décisions humaines qui ne peuvent qu'être regrettées. Ce qu'il en reste permet de penser qu'il s'agissait d'une somptueuse construction commandée par un seigneur fastueux mais aussi un condottiere de la Renaissance.
Lors du déjeuner apprécié à La bergerie du château de Lacapelle-Marival les échanges se sont prolongés agréablement.
Ce groupe, qui a aussi le souci des liens intergénérationnels, a continué vers Leyme et L'Institut Camille Miret. Sa directrice Frédérique Yonnet-Query, des membres de l'association de cet Institut loi 1901, ont dévoilé un passé historique et une réalité médicale contemporaine prégnante, débutée en 1835 entre les murs d'une ancienne abbaye bénédictine.
Reçus avec une particulière attention, les visiteurs préoccupés par la santé mentale d'une partie de la jeunesse ont manifesté un grand intérêt et longuement interrogé. Ils ont pu ressentir la volonté tenace de la part de ce troisième employeur du Lot (quelques 1200 salariés) d'être présent de manière inconditionnelle, auprès de personnes malades, vulnérables et de leurs proches. Quelle que soit leur situation dans les axes de la psychiatrie en particulier, de la santé mentale et du handicap en général, la santé mentale n'a-t-elle pas été désignée par les autorités politiques de ce pays « Grande Cause nationale 2025 ».
Christiane Bouat (présidente SMLH 46) et Bernard Thamié (vice-président de l'ANMONM 46) ont vivement félicité et remercié les intervenants. Peut-être cette démarche découvertes inter ordres sera-t-elle renouvelée ?
